Si vous vivez une situation que le cerveau juge trop stressante ou dangereuse pour vous, il enregistre tous les détails liés à celle-ci et vous fait perdre tous vos moyens dans chaque situation similaire. Dans cet article, nous partageons avec vous trois conseils pour surmonter vos plus grandes peurs et ne plus craindre de perdre votre sérénité.
Savoir d’où vient votre phobie

Certes, le fait par exemple qu’une femme enceinte se retrouve dans un environnement pas trop propice à sa bonne santé physique et mentale peut agir sur l’embryon qu’elle porte. Mais généralement, les situations qui déclenchent une phobie surviennent au cours de l’enfance ou de l’adolescence. Pendant ces périodes, l’homme se trouve plus vulnérable à beaucoup de choses en raison de son manque de maturité et d’expérience.
Bien sûr, il existe des cas rares de phobies qui surviennent en pleine maturité. Et c’est d’ailleurs le cas dont la guérison prend le plus de temps. Car l’esprit, déjà mature, éprouve beaucoup plus de mal à enregistrer l’information selon laquelle l’objet de la phobie ne constitue pas une menace pour le phobique. Le processus de guérison consistera donc à éliminer un blocage psychique et émotionnel.
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La thérapie comportementale et cognitive
Cette méthode, aussi vieille qu’efficace, consiste à faire entrer progressivement la personne en contact avec l’objet de sa phobie. Elle permet de démystifier l’image de l’objet au niveau du cerveau en lui apprenant que ce dernier n’est pas du tout dangereux (ou est moins dangereux que ce qu’il pense). Ainsi, pour quelqu’un qui développe une phobie à l’endroit d’un animal, la thérapie consistera à :
- Lui faire lire le nom de l’animal ;
- L’exposer à des images de l’animal ;
- Lui faire visionner des vidéos de l’animal ;
- Lui montrer des figurines de l’animal ;
- Lui faire aimer des représentations en peluche de l’animal ;
- Lui montrer l’animal et le faire approcher de ce dernier progressivement pour le lui faire accepter ou même aimer.
Mais il faut veiller à choisir minutieusement les composantes de la thérapie, car un mauvais choix peut amplifier la phobie au lieu de l’atténuer.


