Une solution pour lutter contre l’absentéisme en entreprise

Il existe un bon nombre d’employeurs qui ont recours à la contre-visite médicale pour lutter contre l’absentéisme en entreprise. Lorsqu’un employé est absent pour cause de maladie, l’employeur peut faire une contre-visite médicale. Cette opération est réalisée par un médecin qui a été mandaté par l’employeur. Un diagnostic est ainsi réalisé pour vérifier la réalité de l’arrêt de travail du salarié.

Le déroulement d’une contre visite médicale

Le diagnostic qui doit être réalisé par le médecin mandaté par l’employeur doit avoir lieu à l’adresse qui a été communiquée par le salarié comme adresse officielle connue. La contre-visite peut également avoir lieu à l’adresse communiquée par le salarié sur son avis d’arrêt de travail.

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Le jour de la contre-visite médicale, le salarié ne doit pas être tenu au courant de la venue du médecin qui doit effectuer le diagnostic. Il est également dans l’obligation de s’y soumettre. Le salarié doit également donner des informations exactes, en rapport avec le lieu où la contre-visite médicale peut s’effectuer.

Lorsque le salarié est absent pendant la contre-visite médicale, et qu’il n’avait pas informé de son absence l’employeur, ce dernier peut avoir le droit de suspendre le versement du complément employeur. Quand un salarié est en arrêt maladie, il doit obligatoirement être présent à son domicile de 9 h à 11 h, et l’après-midi de 14 h à 16 h.

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Que se passe-t-il après une contre visite médicale ?

Lors de la réalisation de la contre-visite médicale, il peut arriver que le salarié soit absent de son domicile, ou s’oppose à l’examen. Il peut même arriver que son arrêt de travail ne soit pas justifié. Dans ces cas précis, l’employeur peut choisir d’arrêter de verser le complément employeur pour la durée de l’arrêt restant.

L’arrêt du versement du complément prend effet à partir du jour du contrôle. Si, par contre, l’état d’incapacité du salarié est justifié par l’examen médical, les indemnités complémentaires de maladie vont continuer à être versées, dans la limite du crédit indemnisable, jusqu’à la fin de l’arrêt de travail en cours.

Il peut également arriver que l’examen médical prouve que le salarié est en état de reprendre son travail. Dans ce cas, il peut choisir de reprendre son travail, avant le terme de l’arrêt de travail prescrit, et suivant l’avis du médecin-contrôleur. Le salarié peut aussi choisir de suivre l’arrêt qui a été prescrit par son médecin traitant.

Dans ce cas, l’employeur peut choisir la suspension du versement des indemnités complémentaires pour la durée de l’arrêt restant à partir du jour du contrôle.

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